Aujourd'hui lundi...toujours pareil dehors, soleil et vent.
Mais à l'intérieur, pluie et tristesse. J'essaie de m'accrocher, je lutte. Mais c'est dur, très dur. Plus de vendredi, moral en berne. Mais Mensy est une cureuillete courageuse et fière. Elle va relever la tête et poursuivre sa route. Et si sa route doit être solitaire, hé bien qu'il en soit ainsi !
Mensy relève fièrement le menton et va faire un footing pour se maintenir en forme physique. Qoi de mieux que le sport pour remettre de l'ordre dans la tête.

Mardi 8 mai...au programme des fêtes pique-nique solitaire. Allez feu de bois. Je ferai griller des noisettes, quelques champignons frais cueillis. Et je terminerai mon pique-nique par un immense panier de baies sauvages. Mmmm quel régal. Il eût été plus savoureux partagé, mais faut faire avec. Allez, ne boudons pas notre plaisir.

Mercredi...c'est...raviolis, hi hi. Mais non Mensy, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, détrompge toi. Allez on se secoue. Tu fais ta toilette, tu déjeune et hop c'est parti pour un tour complet du village-fantôme. Je ne m'appelle plus Mensy i je n'arrive pas à dénicher quelque baies bien juteuses que je dégusterai, tranquillement installée au pied de mon arbre.
Car au pied de mon arbre je vivrai heureuse, je ne m'éloignerai jamais de mon arbreee. Je ne le quitterai jamais des yeux. Que nenni, que nenni !

Vendredi, Vendredi c'est l'oubli total. Robinsone repart tristounette dans son nid se faire griller des noisettes

crunch crunch crunch !!!! et quoi d'neuf docteur ???
Des carottes nouvelles toutes craquantes, mmmm quel régal.

Génial ton topic, j'adore ton humour!

Bonne continuation.

Mensy ! ouh ouh ! Tu es là ? J'ai vu ton feu. Je me suis un peu pris pour un ermite ces temps ci. Tu sais que j'ai amassé pas mal de bois car je me suis mis dans la tête l'idée de faire des planches pour un radeau. Comme cela nous pourrons aller au milieu du lac pêcher et manger autre chose ques des baies et des champignons. Après je me ferais un arc et des flèches et nous irons chasser le ragondin. C'est délicieux en pâté. Ne fais pas cette tête Mensy tu verras c'est bon. Ouh ! ouh ! Mensy. Tu m'entends ? Ne boudes pas je suis là.

Deux jours ! Cela fait deux jours que j'ai vu le feu et toujours pas de Mensy.  Que se passe-t-il ? A-t-elle eu un malaise ? C'est-elle trouvé un bel indigénutsien ? Ou se cache-t-elle ne voulant pas me voir ? Oh trop de questions pour aujourd'hui. Allez du nerf Corty, ne te laisse pas démoraliser. Je vais tremper mes papattes et je pars à la recherche de nourriture.

Samedi 26 mai seul, je suis toujours seul. J'ai péché un poisson. J'ai voulu le garder comme animal de compagnie mais le pauvre il en est resté bouche béante. Alors je me suis résolu à le faire cuire sur le feu de Mensy que je garde allumé au cas où elle reviendrait. Cette après midi je vais aller à la recherche d'un autre animal de compagnie.

 

dimanche 27 mai. Toujours et désespérément seul. Mensy toi la seule âme vivante de ce village où es-tu ? Je sais que tu es là. J'ai vu tes traces autour du feu, les restes des baies que tu avais ramassé. Je suis allé à la recherche d'un animal de compagnie. Je n'ai truvé qu'un escargot. Mais avez vous essayé de parler à un escargot ? Moi je me trouve toutjours devant une coquille fermée. Il faut dire que le pauvre commence sous le soleil à dégager une drôle d'odeur. Je vaisdonc aller dans la forêt me chercher des baies et des bûches. Il paraît que vers le gué il y en a. Courage Corty. Peut être qu'à ton retour tu verras une âme quelconque près du feu.