Mercredi 4 juillet (ben oui encore. Je suis mon seul maître alors je fais ce que je veux….avec mes cheveux, non mais mdr….enfin avec ma fourrure)
Mensy fait l’inventaire avant de partir. Tout y est : les vivres, le sac à dos tout équipé, les jumelles, la boussole. Non décidément elle n’a plus aucune raison de temporiser, il faut y aller maintenant (juste un énorme nœud au creux de l’estomac).
Voyons, réfléchissons un peu. Je ne vais pas prendre le chemin le plus direct, car c’est le plus exposé aux éventuels regards malveillants, bien qu’ici ce soit plutôt « Coyotte-City » tant le village est désert. Je vais prendre la direction des Jeunes Pousses puis j’aviserai par la suite. Allez c’est partiiiii pour l’aventuuureeeee.
Toute à son excitation, Mensy ne voit pas, tapis dans un fourré, deux yeux effrayants de férocité qui l’épient.
Mensy marche d’un pas décidé, tout en prenant le temps d’observer le paysage autour d’elle. Le quatier des Jeunes Pousses est magnifique à cette heure. L’air est doux, la lumière particulière. Tout respire le calme et la beauté.
Soudain elle stoppe net. Le spectacle qui s’offre à ses yeux est totalement surréaliste. Mensy n’en croit pas ses yeux. : Une marmotte qui fait son ménage, d’un air on ne peut plus naturel. Elle regarde Mensy et lui fait un clin d’œil et un petit signe complice de la patte avant de reprendre son travail d’un air absorbé, le plus naturellement du monde.
Décidément se dit Mensy, ce périple est fort prometteur. Que me réservent les jours à venir ? Je dois faire abstraction de tout ce qui se fait ou ne se fait pas, de ce qui est possible ou impossible. Je sens certaines forces au-dessus de moi qui me disent que tout est possible, si on sait regarder avec son